Combien de personnes vivent aujourd’hui “en mode survie” sans même s’en rendre compte ? Toujours dans le faire, dans l’adaptation, coupées du corps et du plaisir d’exister. Retrouver le goût de vivre n’est pourtant pas un luxe, mais une nécessité profonde. La Gestalt, une approche thérapeutique centrée sur le présent et la relation, permet de renouer avec ce souffle vivant qui sommeille en chacun de nous et ainsi de sortir de la survie.
Pourquoi beaucoup restent en mode survie (et oublient le plaisir d’exister)
Vivre en mode survie, c’est avancer sur pilote automatique. C’est se lever le matin avec la sensation d’avoir “à tenir”, sans joie véritable. Le corps est souvent tendu, la respiration courte, les émotions anesthésiées. Ce mode de fonctionnement n’est pas une faiblesse : c’est un mécanisme de protection développé face à la peur, au manque ou à la surcharge émotionnelle.
Selon les neurosciences, le plaisir n’est pas qu’une émotion agréable ; c’est un processus complexe qui mobilise la mémoire, la motivation et la régulation interne (The Experience of Pleasure – PMC). Quand nous vivons en stress chronique, ces circuits sont comme “déconnectés”. Nous survivons au lieu de vivre.
Sortir de la survie, c’est d’abord reconnaître cette déconnexion et retrouver la sécurité intérieure nécessaire pour ressentir de nouveau. C’est accepter de ralentir, d’écouter le corps, de sentir ce qui est là, même quand c’est inconfortable.
Comment la Gestalt permet de retrouver le lien au plaisir d’exister
La Gestalt thérapie est une approche humaniste et expérientielle centrée sur l’“ici et maintenant”. Elle s’intéresse à la manière dont nous entrons en contact avec notre environnement — plutôt qu’à nos seules pensées sur le passé.
Elle intègre le corps, les émotions et la conscience du moment présent comme leviers de transformation (AIPC – Gestalt Therapy).
En séance, il ne s’agit pas simplement de “parler de soi”, mais d’éprouver ce qui se passe. À travers la respiration, le mouvement, les mots, ou même les silences, le thérapeute aide la personne à se reconnecter à ses sensations, à ses besoins et à sa vitalité.
Peu à peu, quelque chose s’ouvre : le corps reprend vie, l’énergie circule, les émotions deviennent des messagères plutôt que des fardeaux.
Dans cet espace de présence bienveillante, on réapprend à goûter les petits plaisirs : un rayon de soleil sur la peau, une parole vraie, un moment d’authenticité. C’est ce fil de vie, souvent oublié, qui redonne le goût d’exister pleinement.
Quelques étapes concrètes pour amorcer ce chemin
Sortir de la survie ne se décrète pas, mais se cultive pas à pas. Voici quelques pistes simples pour commencer :
1. Ralentir consciemment
Prendre quelques minutes chaque jour pour sentir sa respiration, observer une sensation dans le corps, écouter un son. Ces micro-pauses ouvrent la porte à la présence.
2. Accueillir les émotions sans jugement
Pleurer, rire, trembler, soupirer : ces élans sont des mouvements naturels de la vie en nous. Les laisser circuler, c’est déjà se remettre en lien avec notre humanité.
3. Se faire accompagner
Le soutien d’un thérapeute gestaltiste offre un espace sécurisé pour explorer en profondeur ce qui bloque le plaisir d’exister. Ensemble, on réapprend à se sentir vivant, relié, aimant et aimable.
Et si c’était le moment de vous offrir ce passage ?
Sortir de la survie, c’est choisir la vie. C’est oser la lenteur, la douceur, le plaisir. La Gestalt n’est pas seulement une thérapie efficace ; c’est un chemin d’unification, de vérité et d’amour du vivant.
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